Let’s go to Cambodia, et tout commence par le passage de la
frontière terrestre thailandaise/cambodgienne.
Notre première traversée de frontière par les terres, on
avait eu beau se documenter auparavant, nous n’avons pas échappé aux
entourloupes. Il faut dire que les gars sont assez bien organisés.
Le principe est simple, il y a un mini bus qui nous a conduits
à la frontière thaïlandaise. Il nous dépose dans un restaurant en nous disant d’attendre
que l’on allait nous emmené bientôt à la frontière.
C’est à cet instant même que commence business de nos amis !
Là, un gars nous interpelle pour être reçu par le soit disant responsable de l’agence
de bus qui a son bureau dans le restaurant.
Une belle mise en scène, bureau dans la pénombre, nous ne
sommes plus que tous les 2 et le boss peut commencer son speech. Il nous
demande nos passeports, fait quelques blagues, nous demande où l’on va et enchaine
sur le prix du visa : 45 dollars ! Il recevra en entretien privé,
tous les gens de notre mini bus pour faire son offre.
On commence à comprendre avec Marco que ce cher monsieur n’a
qu’une intention, se prendre une petite commission sachant que le prix officiel
du visa est de 30 dollars.
Du coup, on lui dit « non merci, c’est 30 dollars à la frontière,
on fera ça là-bas ».
Réponse du boss : vous savez si vous le faites ici, la
compagnie de bus vous prendra bien en charge jusqu’à votre destination finale,
vous attendra à la sortie du poste frontière et vous conduira à votre bus. Si
vous le faites par vous-même, que vous y passez trop de temps, et que le bus
doit partir, il ne vous attendra pas (entre nous, nous n’avons jamais vu un bus
partir à l’heure depuis notre début de voyage) et nous ne pourrons pas vous
aider… C’est comme vous voulez…
Et voilà comment, nous avons craqué et payé les 15 dollars
supplémentaires chacun, on ne voulait pas rater notre bus pour cause, un colis
de France arrivait à l’aéroport de Phnom Penh ! Certes, nous avons eu
notre visa en 10 min ! Un business très bien rodé !
Ils font ça quasiment à tous les touristes et peuvent se
montrer assez agressifs quand tu refuses de rentrer dans leur combine.
Moralité de l’histoire : ils sont malins les garçons,
et le bus du coté Cambodge nous aurait attendu dans tous les cas ! Bref,
on va essayer de faire mieux entre le Cambodge et le Laos !
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